Soirée CV, Lettre de motivation, Impôts et retraite
Fort du succès de la précédente soirée entre internes et industriels qui s’est déroulée le 31 mai 2012 à Lyon (cf. L’Observance de décembre 2012 hors série n°11), une nouvelle soirée a été organisée à l’initiative du Syndicat des Internes en Pharmacie des Hôpitaux de Lyon (SIPHL). Une fois de plus le succès était au rendez-vous : 55 internes de toutes filières étaient réunis.
En tant qu’étudiants et internes en pharmacie, nous n’avons en effet que très peu d’expérience en matière de rédaction de CV et de lettre de motivation. En clair, contrairement aux écoles de commerce, nous n’avons jamais appris à nous vendre ! De plus, la plupart d’entre nous sommes novices en ce qui concerne l’imposition. Quant à la retraite, imaginer commencer à notre âge à cotiser, c’est une autre paire de manches! Cette soirée de conférences s’est donc avérée très riche et très intéressante. Cette synthèse a pour but de vous donner un aperçu de cette soirée et de vous présenter les points clés apportés par les différents interlocuteurs face à nos interrogations. Vous pouvez télécharger chaque présentation en cliquant sur les liens dans le titre de la partie.[tabgroup type= »gray »]
[tab title= »Partie 1 : Présentation CM, LM, entretien »]
Partie I : Présentation CV, LM, Entretien
Pour cette première partie articulée autour de la rédaction des CV et des lettres de motivation on est venu nous présenter ce qu’il faut faire, ou plutôt ce qu’il ne faut surtout pas faire ! Elle insiste sur le fait que l’interprétation d’un CV et d’une lettre de motivation (LM) reste liée à la sensibilité de chaque RH, mais certains signes rédhibitoires ne trompent pas.
Pour commencer, le CV :
Il doit être le reflet de ce que l’on est, tout en répondant à la recherche du recruteur. En d’autres termes, il n’est pas figé ! Adaptez-le à chaque poste auquel vous postulez en mettant en avant ce qui pourrait être un atout pour le poste en question. La règle est donc simple, le CV doit être clair, cohérent et surtout lisible tout en étant adapté à la demande. Gardez à l’esprit que trop d’originalité tue l’originalité, vous ne postulez à priori pas pour un poste de designer !
Quant au contenu, restez logique ! Pas de fourre-tout ! Il faut donner envie au recruteur d’en savoir plus sur vous à l’issue d’un entretien ! Bien entendu, débrouillez-vous pour éviter les fautes d’orthographe, ça ne fait jamais envie ! Quant à la taille, une à deux pages maximum !
En règle générale le CV est organisé en 4/5 rubriques qui sont l’état civil, la formation, l’expérience professionnelle, les autres compétences +/- divers.
En ce qui concerne les diplômes, indiquez le plus récent en 1er ! De plus pour économiser de la place, pas la peine de parler de votre brevet des collèges ! Vous êtes interne en pharmacie ce qui laisse supposer à l’employeur que vous avez le bac !
Soignez la présentation, l’alignement…Le visuel est important, votre CV doit donner envie d’être lu. Vous pouvez pour cela par exemple faire un tableau puis enlever les marges. Pour bien présenter, il existe des modèles de CV sur Word ou sur Mac.
Attention, ne mettez pas trop de couleur ! Votre CV va être imprimé en noir et blanc voir photocopié, au final la qualité sera bof et le résultat illisible ! La sobriété reste appréciée (dans la présentation simple d’un CV mais également en terme d’alcoolémie nulle lors de l’entretien 😉 ) !
De même, envoyez-le toujours en format pdf quand vous postulez par e-mail (majorité des cas !) car parfois à l’ouverture votre mise en page peut sauter ce qui serait dommage !
Il est judicieux une fois le CV réalisé de prendre du recul en se posant les vraies questions pour faire le point du type mon CV répond-il à l’emploi proposé, donne-t-il envie de me rencontrer, suis-je capable d’expliquer et de justifier tout le contenu ? Il peut être intéressant de le faire lire par quelqu’un d’autre, de préférence dans la même branche professionnelle que vous.
La photo n’est pas obligatoire mais peut permettre de se remémorer le candidat. En tout cas mieux vaut ne pas en mettre si vous ressemblez à un repris de justice dessus !
Quant à la partie « perso », elle n’est pas non plus obligatoire ; elle a pour unique but d’interpeler le recruteur pour qu’il se souvienne de vous et qu’il ait envie d’engager la conversation sur certains sujets ! Mais mieux vaut ne rien mettre que de mettre j’aime la lecture, la danse… C’est bien mais quelle lecture ? Quel type de danse ?…
Si cette partie vous tient à cœur, vous devrez montrer que vous vous impliquez dans vos hobbies, il faut que ce soit une passion. Par exemple si vous aimez la cuisine, précisez que vous êtes un chef pâtissier en herbe !
Le recruteur est paresseux ! Simplifiez-lui la vie ! Plutôt que de mettre mission de novembre à avril, écrivez la durée des missions !
En ce qui concerne les rubriques spécifiques langue, compétences informatique etc., Précisez ! Anglais lu, parlé, écrit ça ne veut rien dire ! Excel seul non plus.
Enfin terminons par le commencement…le titre ! Ca ne sert à rien de mettre « Curriculum Vitae » ! Vous êtes à la recherche de place ! Profitez-en plutôt pour spécifier une fonction accroche, par exemple « double compétence : pharmacien et responsable qualité » etc.
Maintenant, passons à la lettre de motivation.
Elle est incontournable, mais ne sera lue que si le CV a accroché ! La LM doit être courte, recto seulement, bien présentée. Il existe un plan classique en 3 parties : vous/moi/nous. Une variante appréciée est pourquoi je postule/ce qui m’intéresse, je parle de moi / mes valeurs et l’entreprise. Pensez à la petite formule de politesse à la fin. Evitez de réciter votre CV, le recruteur l’a lu !
Enfin, votre CV et votre LM étaient accrocheurs, vous avez décroché un entretien, Félicitations ! Ce n’est pas le moment de tout gâcher ! Attention aux petites manies (le stylo qui clique, etc.). En général agiter les mains n’est pas rédhibitoire mais le mieux est d’être soi-même et non stressé. Lors de l’entretien ne pas parler de défauts mais de points d’amélioration, bien entendu ! Les conseils sont de ne pas se laisser intimider, de rester soit même (on se répète, vous l’aurez compris), de ne pas perdre ses moyens face à une question piège et le cas échéant de ne pas hésiter à demander le temps de réflexion avant de répondre.
En définitive, mettez vous en valeur ainsi que votre internat !
Un petit mot sur les publications :
Durant notre internat nous sommes amenés à publier, ce qui est une plus value lors d’un entretien. Cependant mettre la liste de toutes nos publications dans notre CV ne sert à rien ! Ces publications n’intéressent que peu les RH. En revanche, le recruteur lui sera preneur de ce type d’informations. Ce que vous pouvez faire est de noter que vous avez fait des publications sur tels et tels sujets tout en précisant la revue, et d’en parler lors de l’entretien.[/tab]
[tab title= »Partie 2 : Fiscalité et imposition »]
Partie II : Présentation Fiscalité, et Présentation Impôts sur le Revenu
Le début de cette présentation se veut plus généraliste et concerne tout d’abord nos amis biologistes qui souhaitent s’installer à leur propre compte ainsi que nos collègues officinaux. En contrepartie, le point sur l’imposition nous concerne bien tous ! (Dommage !).
Commençons par la fiscalité
Ainsi le mode d’exercice professionnel
peut se faire de manière individuelle mais attention dans ce cas là en cas de soucis financiers professionnels cela peut empiéter sur le personnel et entrainer de graves problèmes (dettes personnelles en cas de faillite professionnelle etc.). Le professionnel de santé peut également exercer au sein d’une SCM, la Société Civile de Moyen, ce qui permet alors à celui-ci de dissocier le capital privé du capital professionnel et qui est vivement recommandé. Chaque praticien qui appartient à la SCM possède sa propre patientèle et les frais sont mis en commun puis ensuite refacturés individuellement à chaque membre de la SCM. Autrement, il peut encore exercer dans le cadre d’une SCP, qui est la Société Civile Professionnelle, dans laquelle la patientèle appartient à la SCP ce qui signifie que les bénéfices de chaque membre de la SCP dépendent directement des parts possédées dans la SCP et sont reversés sous forme de %. Enfin, le professionnel de santé peut également appartenir à une SELARL, (Société d’Exercice Libéral à Responsabilités Limitées. Cela ressemble à une société commerciale mais à activité libérale, et dresse un mur entre le patrimoine personnel et professionnel. On peut être seul ou avec des associés dans la SELARL.
L’imposition des professionnels de santé est soumise à deux régimes :
le régime déclaratif spécial, également appelé régime de la micro entreprise : Micro BNC pour Bénéfices Non Commerciaux, ou bien le régime de la déclaration contrôlée qui correspond à la déclaration 2035. Le régime auquel est soumis le professionnel de santé dépend de son chiffre d’affaire annuel.
La micro BNC s’applique aux personnes gagnant moins de 32600 € H.T. de recettes par an (les biologistes ne devraient pas être concernés). Ce sont des bénéfices non commerciaux, la trésorerie est uniquement calculée avec ce qui est encaissé versus ce qui est dépensé (attention, cela est différent de ce que l’on doit nous payer encore ainsi que des dettes que l’on a contracté). La micro BNC permet de bénéficier d’un abattement de 34% et ne nécessite pas une comptabilité stricte, excepté les recettes. En droit français on se doit d’être en mesure de justifier ce que l’on gagne quelque soit notre statut.
En cas de revenus annuels > 32600 € H.T., les professionnels de santé répondent à la déclaration 2035. Ils ont une obligation de tenue de comptabilité avec recettes et dépenses. Les médecins secteurs 1 (honoraires conventionnés) bénéficient d’un abattement spécifique. Les professionnels de santé dépendants de la déclaration 2035 doivent être membres d’une AGA (Association de Gestion Agrée), le but étant d’assurer la qualité de leur comptabilité obligatoire. Pour inciter les professionnels de santé à bien tenir leurs comptes, en cas de non adhésion à une AGA, ils sont pénalisés par une majoration de leurs bénéfices de 25% pour la base de calcul des impôts.
En ce qui concerne les cotisations sociales,
elles se font sur une base forfaitaire les 2 premières années. La première année la base de calcul est de 6911€. La seconde année la base forfaitaire passe à 10548 € à laquelle s’ajoute une régularisation par l’URSSAF (l’Union de Recouvrement pour la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales) pour l’année n-1 qui correspond ici à la 1ère année. La 3ème année d’exercice, vous cotisez sur la base de n-2 + une régularisation pour (n-1) qui correspond ici à votre 2nde année d’exercice. Enfin à partir de l’année suivante on calcule à partir des bases seulement. Soyez vigilants à la gestion de votre trésorerie et à la modélisation des cotisations. Les calculs de l’URSSAF se font sur votre revenu estimé et non sur une base forfaitaire en d’autres termes mettez de l’argent de côté pour quand ça va faire mal pour ne pas avoir encore plus mal ! Les professions libérales ont en moyenne 35 à 40% de charges, ce qui est plus faible que pour les salariés, mais pour autant leur retraite sera inférieure à ceux-ci, ce qui explique cette différence. Dans tous les cas, vous cotisez mais les retraites sont faibles, il faut penser à une retraite complémentaire.
La SELARL
(pour info la SELAS « Société d’Exercice Libéral par Actions Simplifiées » c’est un peu comme la SELARL sauf qu’il y a anonymat), elle présente quelques avantages comme une économie d’impôts sur le revenu et de charges sociales, en contrepartie elle représente un coût non négligeable de création et de gestion et les comptes sont obligatoirement publiés. L’intérêt de cette publication de vos comptes est de prouver à un prestataire de service que vous serez en mesure de le payer, par exemple pour l’achat d’automates en biologie médicale.
Le choix du type de société à créer se fait vraiment au cas par cas en fonction du professionnel de santé. Il n’y a pas que des avantages d’un côté et que des inconvénients de l’autre.
Une petite précision
suite à une question de l’assemblée concernant les SPFPL et la biologie médicale. Les SPFPL, c’est à dire les Sociétés de Participations Financières de Profession Libérale, sont des sociétés holding ayant pour objet de prendre les participations dans des sociétés d’exercice libéral exerçant une profession libérale. En clair elle débloque les fonds pour le rachat d’un LAM (laboratoire d’analyses médicales) quand plusieurs biologistes s’associent. Le seul hic, ce sont les possesseurs de la holding. En effet elle peut exercer des activités économiques accessoires au profit de ses membres. A noter qu’une « participation » est l’ensemble des titres de capital qu’une personne détient dans le capital social, en vue d’y exercer une influence ou de la contrôler…
A titre indicatif, il n’y a pas qu’en biologie médicale que se forment des SPFPL.
Cette partie s’est terminée avec quelques mots sur le véhicule de fonction (plutôt axé médecin libéral) et le local professionnel. En résumé, pensez à déduire vos frais !
Et le meilleur pour la fin : les impôts !
Voici dans les grandes lignes le mode de calcul des impôts sur le revenu en France : Tout d’abord il faut déterminer votre nombre de parts fiscales qui permet de moduler la somme d’impôts à payer. Plus le nombre de parts est important, moins il y a d’impôts à payer. La détermination du nombre de parts se déroule en deux étapes. D’une part en fonction de votre situation familiale (par exemple célibataire = 1 part fiscale et marié ou pacsé = 2 parts fiscales), d’autre part en fonction du nombre d’enfants à charge (1 enfant = 0,5 part, 2 enfants = 1 part etc.).Ainsi un célibataire sans enfants sera imposé au maximum. Ensuite, il faut calculer votre quotient familial , qui correspond à votre revenu net imposable (= revenu net global – 10% d’abattement qui sont soustraits d’office du montant de vos revenus net imposables (ils sont remplacés si déclaration de frais réels cf plus bas…) divisé par votre nombre de parts fiscales. Ce quotient familial va vous permettre de déterminer votre tranche marginale d’imposition (TMI). Ainsi en fonction de votre quotient familial il y a un taux progressif d’imposition sur le revenu.
Un petit exemple concret pour illustrer cette notion :

TMI en fonction du quotient familial, en 2012 (impôts sur le revenu 2011) ; attention, pour le calcul de l’impôt sur le revenu de 2012, deux tranches supplémentaires ont été crées pour les revenus élevés
Ainsi, prenons l’exemple d’un quotient familial égal à 12 000 €.
• Pour la tranche 1 : de 0 à 5 963 € donc 5 963 x 0% = 0
• Pour la tranche 2 : de 5 964 à 11 896 € soit 5933 € (soustraction 11 896 – 5 963)
On multiplie par la TMI concernée soit 5,5% et donc 5933 x 0.055 = 326.31 €
• Pour la tranche 3 : de 11 897 à 12 000 € (on s’arrête au montant du quotient familial ici égal à 12 000 €) donc on fait la soustraction 12000 – 11 897 soit 103 € à 14%
Et donc 103 x 0.14 = 14.42 €
• Pour la tranche 4 : le quotient familial de l’exemple ne va pas jusqu’à cette 4ème tranche (12 000 €).
Ensuite, pour le calcul de l’impôt sur le revenu net il suffit d’additionner les tranches calculées et de les diviser par le nombre de parts. Soit pour cet exemple (14,42+326,31) / nombre de part(s)= impôt net.
Pour obtenir le montant de l’impôt final
il faudra appliquer les règles de la décote (abattement d’impôt pour les impositions < 878€), du plafonnement du quotient familial, le principe initial étant que plus vous avez d’enfants, plus votre impôt se réduit, mais tout cela dans les limites de l’acceptable, et des dons aux associations, syndicats, partis politiques, etc… (comme l’adhésion au SIPHL), ainsi que de nombreuses autres règles…
Sachez que vous pouvez régler vos impôts par trimestre (15/02, 15/05, solde dès le 15/09) ou bien mensuellement sur option. A noter que votre première fiche d’imposition arrivera à la fin de votre 2nde année d’internat, et le règlement (équivalent à un salaire !) sera à effectuer en une fois. Nous vous conseillons donc vivement d’anticiper…
Petit aparté
concernant les salariés suite à une question de l’assemblée, en ce qui concerne les frais professionnels. Sachez que par défaut, lors de votre imposition, le trésor public vous fait cadeau de 10% pour les frais professionnels. Si vous pensez dépenser plus, c’est à dire que vos frais professionnels ne sont pas couverts par ces 10% déductibles, il faut alors passer en mode « frais réels » ce qui implique que les 10% ne sont plus déduits et que l’on se base sur ce que vous déclarez comme par exemple trajets domicile/travail si vous êtes éloigné de votre boulot. Attention, qui dit frais réel, dit risque de contrôles accru ! Et il faut avoir une raison valable pour habiter à 200 km de son travail … Pour récapituler, à partir de votre revenu net global et pour obtenir votre revenu net imposable (qui permettra de calculer votre quotient familial), il faudra soit procéder à un abattement de 10% soit déduire vos frais réels.
Pour conclure de manière originale, mettez des sous de côté ![/tab]
[tab title= »Partie 3 : La retraite »]
Partie III : Présentation Retraite
Cette présentation était très ciblée internes. Donc, en tant qu’internes, nous sommes affiliés obligatoirement à 2 régimes : CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) et IRCANTEC (Institution de retraite complémentaire des agents non-titulaires de l’Etat et des collectivités publiques).
Actuellement l’âge légal de départ à la retraite est de 65 ans, ce chiffre n’est pas fixe et évoluera…
Côté CNAV,
en 2012, il faut avoir cotisé 164 semestres. Ce nombre peut varier mais est fixé avant le 56ème anniversaire de la personne concernée. La pension de retraite est calculée de la sorte : (salaire annuel moyen X taux X nombre de trimestre cotisés) / nombre de trimestres de cotisation requis. Le taux max dit taux plein est de 50%. Le salaire moyen annuel est sur la base d’une moyenne sur nos 25 meilleures années de salaire (contre 10 avant). Sachant que le montant maximum de la pension ne peut excéder 50% du PMSS (Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale) c’est-à-dire maximum 1515 € par mois, et elle ne peut être inférieure à 620.92 € par mois en 2012.
Dans la formule, quelques majorations trimestrielles sont possibles : + 4 trimestres pour la femme ayant adopté ou eu un enfant, + 4 trimestres par enfant élevé…
Le régime IRCANTEC
est une retraite complémentaire obligatoire et fonctionne par points et selon le principe de répartition. On convertit le nombre d’années de cotisation en points prélevés sur salaire. Il y a deux tranches, A et B, en fonction des revenus. La tranche A correspond à la fraction inférieure ou égale au plafond de la sécurité sociale tandis que la tranche B correspond à la fraction supérieure de ce plafond. Le plafond annuel de la sécurité sociale évolue et à titre d’exemple il correspondait en 2011 à 2 946 euros si les rémunérations ou gains sont versés par mois contre 3031 € en 2012. Attention si on excède un certain plafond ça ne compte pas plus. La formule de calcul de points est total des cotisations théoriques selon la tranche / salaire de référence de l’année. Puis on divise le nombre de points par la valeur du point qui diffère selon les années et est fixée chaque mois d’avril. En avril 2012, la valeur du point IRCANTEC est de 0,46851 € alors qu’elle était de 0,45887 € en 2011 par exemple.
En définitive,
pensez à la retraite dès que possible. Même sans adhérer à un organisme privé qui ne vous reversera votre argent qu’une fois à la retraite, vous pouvez créer un compte épargne qui permet de piocher dedans en cas de coup dur mais d’assurer vos arrières le cas échéant. Conclusion ultime et innovante : mettez des sous de côté ![/tab]
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